Pour quelqu’un qui n’a cessé de lutter contre la sécularisation, Benoît XVI a pourtant signé l’acte de sécularisation le plus étonnant, non parce qu’il s’est mis à twitter en décembre dernier, mais en « renonçant » à sa charge deux mois après. D’ailleurs, pour être logique avec lui-même, il aurait dû gazouiller pour annoncer au monde qu’il veut bénéficier de ses droits à la retraite.
Un pape, successeur de Saint Pierre, a-t-il le droit de se barrer pour convenances personnelles ?
N’est-ce pas reconnaître que sa fonction n’est pas plus sacrée que celle d’un Président de la république ou d’un Directeur du FMI ?
Finalement, ne confirme-t-il pas que le catholicisme n’est devenu qu’une idéologie terrestre gouvernée par une institution qui se croit encore mondiale mais banalisée par des discours réactionnaires et des scandales sexuels ?
A-t-il oublié qu’il était censé incarner une cause plus ou moins sacrée pour laquelle son leader doit mourir à la tâche, comme Leonid Brejnev ou Hugo Chavez ?
Et Dieu, dans tout ça ? Pas grave, personne ne sait s’il existe vraiment…
Bonjour Jean-Marie,
J’aime le ton de votre billet et je me suis amusée chez moi à donner une raison à ses « convenances personnelles »… Je suis certaine que le lieu de cette « retraite imaginée » vous plaira et vous compatirez !
Bien amicalement
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