Avec « Un été sur le Magnifique » de Patrice Pluyette (Seuil), on est dans la post modernité la plus éculée, un sous-Houellebecq parfois un peu plus drôle, un enfilage de lieux communs sur les ravages de l’industrialisation de notre époque symbolisée par un navire de croisière, une ode à la liberté sexuelle matinée de retour à la nature, bref, un condensé de clichés sensés donner la signification de notre temps…
Je n’aurais jamais été jusqu’à la fin de ces 230 pages sans le style de Pluyette, plaisant et surprenant, accrocheur et loufoque, mais, à la longue, un peu ressassé. Comme c’est imprimé en gros caractères espacés, je me suis laissé traîner jusqu’à la fin laborieuse de ce livre raté.