Mardi dernier, jour de la Saint Valentin (mais ça n’a rien à voir…), je suis allé à la Maison de Radio France pour assister à l’émission Les affranchis diffusée en direct du lundi au vendredi de 11h à 12h20 sur France Inter. J’avais pu réserver une place pour cette date où Juliette Binoche était l’invitée principale et La Grande Sophie, l’invitée musicale.
Le studio Sacha Guitry était plein de retraités, conformément à la légende. Mais qui d’autre peut assister à une émission en fin de matinée ? Les chroniqueurs et invités sont autour d’une table ronde. A l’arrière, la scène pour les musiciens. Surprise, on entend beaucoup moins bien les conversations entre chroniqueurs et invités dans le studio qu’à travers la radio. En revanche, pour la musique, toujours en live, sur une vraie scène, c’est parfait.
Juliette Binoche est arrivée un peu en retard, décontractée et souriante : elle venait pour la promotion d’un film que je n’irai probablement pas voir, elle a fait le job en professionnelle. Mais, quoiqu’elle dise, elle irradie, elle enchante, elle subjugue. Et toujours ce sourire, souvent ce rire… Je craque ! Bien sûr, je m’y attendais, mais pas à ce point-là : elle a un charme évident, en toute simplicité ce matin-là, (on n’est pas à Cannes !).
Les chroniqueurs et journalistes ont aussi fait leur job : ce matin-là, l’ambiance me semblait plutôt cool, presque pas assez tendue. Daniel Morin n’était pas au mieux de sa forme. Jean-Jacques Vannier a un visage fatigué en raccord avec ses chroniques totalement décalées. Bref, l’émission faisait son petit bonhomme de chemin, sous la conduite un rien nonchalante d’Isabelle Giordano et la lumière radieuse de Juliette Binoche. Mais il y a eu une bombe : La Grande Sophie !!!
Je la connaissais de nom, l’avais vue une fois ou l’autre à la télé, entendue parfois à la radio, sans y prêter beaucoup d’attention. C’est sans a priori que je l’ai écoutée. Une révélation ! La première chanson interprétée était un titre phare de son dernier album, Ne m’oublie pas : des paroles doucement désespérées sur une musique tonique, avec des musiciens énergiques et précis. C’est très construit mais pas ligoté, ça respire, ça vit, même si c’est triste, au fond…
En deuxième partie, elle a interprétée une chanson culte de Renaud, Mistral Gagnant, balade mélancolique d’un père parlant à sa fille de cinq ans : elle en donne une version survitaminée, très rock, sur un rythme implacable comme le désenchantement des paroles. Et la voix de La Grande Sophie, toujours juste, donnant l’émotion sans l’étaler… (ne pas se fier à la captation faite avec mon téléphone portable…)
Depuis, j’écoute en boucle les titres de son dernier album, « La Place du Fantôme », j’espère pouvoir aller la voir sur scène.
Le Grande Sophie a tout d’une grande, très grande …
Voir mon blog(fermaton.over-blog.com),No-9. THÉORÈME CARTER. – LE BONHEUR INCARNÉ !
J’aimeJ’aime
Bel enthousiasme !
J’aimeJ’aime
J’avais assisté à cette émission en public dans le studio Charles Trenet avec S. Bern, Guy Carlier et comme invité J.F. Ribes et le direct en musique était vraiment bien. C’est toujours intéressant de voir et d’entendre comment tout cela fonctionne!!! surtout que j’écoute dès que je peux cette émission et ce depuis très longtemps. Tu m’as donné envie d’y retourner avec Giordano.
J’aimeJ’aime