Est-ce bien vu dans la blogosphère ? J’avoue tout : j’aime FB… pardon, Facebook !
Il y a 4 ans, j’avais ouvert un profil uniquement pour partager rapidement quelques vidéos familiales qu’il n’était guère possible d’envoyer par email. A l’occasion de mon voyage à Hongkong, il y a un an, j’ai utilisé Facebook pour transmettre des photos de voyages à ma famille et quelques amis, photos reprises ensuite sur mon blog en les améliorant.
En rentrant en France, j’ai continué à « poster » (!) des photos, des liens, des citations plus ou moins liés à l’actualité. A commenter aussi les « posts » (!) de mes « friends » Facebook. Aaah.. les « amis » Facebook…, objets de toutes les polémiques ! Pour ma part, j’ai choisi d’avoir très peu d’amis Facebook (une quarantaine) : je les connais toutes et tous personnellement, donc pas d’amitiés purement virtuelles. Il m’est aussi arrivé de retrouver de (vrais) amis perdus de vue depuis 15 ans ou 20 ans, habitant à 3 kilomètres (XIXème arrondissment) ou … 10 000 kilomètres (San Francisco) de chez moi !
Et un dialogue, ou plutôt un « multilogue » s’est établi progressivement, même avec ceux que je vois fréquemment dans la « vraie vie ». Dialogue autour d’une photo, d’une actualité, d’un lien, d’une vidéo, etc… Dialogue fait de phrases courtes, souvent percutantes, écrites en langage « geek », où l’humour est bienvenu, parfois la moquerie aussi, mais sans agressivité … on reste entre amis ! Dialogue qui se poursuit souvent lors des rencontres réelles.
Et ces dialogues m’ont souvent permis de faire des découvertes dans des domaines inconnus ou délaissés : par exemple en musique, la superbe chanteuse de Soul Music, Erikah Badu au printemps, le groupe rock Arcade Fire pendant l’été, le chanteur trip hop Tricky, cet automne… En retour j’ai fait (re) découvrir à la génération des trentenaires des clips des années 60 qui n’ont pas laissé indifférents, comme certains de Françoise Hardy…
Quasiment rien sur ma vie personnelle ne transparait dans Facebook : je ne suis pas du genre à faire publiquement un journal intime. Donc, à part la participation à quelques fêtes chez des amis ou des séjours en Bretagne, je cherche à garder toute la discrétion possible sur les événements de ma vie privée que la plupart de mes « amis’ Facebook connaissent déjà plus ou moins en partie. Bien entendu, cela passe par une gestion très rigoureuse du choix des « amis » et de la confidentialité de ce qui parait sur mon profil.
Conséquence ? J’y passe beaucoup de temps. Il est sûr que l’utilisation d’un iPhone, ou de n’importe quel autre smartphone, facilite grandement l’accès à Facebook, quasiment n’importe où, du moment qu’il y a du réseau 3G ou Wifi. Cela renforce l’addiction !
Autre conséquence, je néglige davantage ce blog qui reste, pour moi, un exercice d’écriture plus ou moins illustrée, ou bien d’album photos plus ou moins bien mis en page. C’est bien plus exigeant, c’est cela qui en fait le prix d’ailleurs !
Facebook a le charme de ces courtes conversations, mâtinées d’humour qui permettent de partager l’humeur du monde et quelques reflets floutés de sa vie personnelle.
Il te reste à aller voir le film de David Fincher…
J’aimeJ’aime
Je m’y suis précipîté le jour même de sa sortie : et mon commentaire était :
« Brillantissime, bruyantissime aussi (very loud soundtrack !!!), la preuve que le cinéma peut encore rebondir sur la « geekitude »…
Et la première chose que je fais en rentrant, c’est quoi ? Mettre mon avis sur FB… FUCK!!! »
C’était sur FB, pas ici…
J’aimeJ’aime
Jolie déclaration à FB ! Je suis d’accord avec vous, le blog demande davantage de temps, de réflexion, de travail aussi. L’usage n’est pas tout à fait le même. Ce billet au moins nous rassure sur vos absences « en public »… Vous êtes retenu par vos amis sur FB et nous vous attendrons car vos parutions, écrits ou photographies, nous enchantent !
J’aimeJ’aime
Comme tu le sais, je ne suis pas très « FB ». Comme tu le dis, c’est très consommateur de temps et, me semble-t-il, pour un résultat un peu vain et frustrant, ça nous disperse. Où se trouve le temps pour lire, penser, cultiver quelques relations amicales, viser l’intension plus que l’extension… Mais il ne faut jamais dire « fontaine… », un jour peut-être rejoindrai-je quand même la planète FB.
J’aimeJ’aime
Je partage ton avis, Alain : viser l’intention que l’extension. J’essaie sur FB de ne pas m’étendre mais de jouer l’intention … « furtive ».
« Ce qu’un homme ne dit pas est le sel de la conversation. »‘ (proverbe japonais)
J’aimeJ’aime