Le mois de juillet est grandiose pour les fleurs et les fruits (à venir…) : ici, pas de feu de forêt, pas de sécheresse, tout pousse…
… même les cultures les plus banales comme le blé, le colza (déjà fauché)…
… et le maïs, qui n’existait pas en Bretagne il y a 50 ans. Cette année, la pluie a favorisé sa croissance, mais le manque de chaleur va-t-il empêcher une bonne épiaison ? Réponse à partir de la fin octobre
Dans les taillis (quand ils n’ont pas été détruits pour agrandir les parcelles au mépris de leur grande richesse écologique et du bon écoulement des eaux), on trouve des noisettes, du sureau, dont les baies donnent une délicieuse confiture, et des ronces que l’on affronte pour aller cueillir les mûres… mmm…
On trouve aussi des champignons. N’y connaissant rien, je ne me risque pas à les cueillir.
Il y a deux ans, avec un ami connaisseur, je suis allé ramasser, dans les rares forêts de la région, bolets, cèpes et chanterelles… Le soir, j’ai fait la meilleure fricassée de champignons de bois que j’ai jamais mangée.
Cette année, le prunier du jardin est très généreux : je n’ai pas eu besoin de me disputer avec les oiseaux pour récolter plus qu’il n’en faut pour faire des confitures.
Dans les jardins, les fleurs sauvages et cultivées se mélangent, marguerites et chardons, les pelouses deviennent fleuries…
Les papillons se posent sur les arbres qui les attirent, appelés doctement buddleia…
Les dahlias commencent déjà à fleurir…
… et les rosiers en sont à leur deuxième voire troisième floraison.
Les agapanthes, grande spécialité régionale, sont resplendissants.
La reine des fleurs bretonnes, l’hortensia, ne sait plus où donner de la tête.