Grand père, troisième… !

Depuis le 10 mars, je suis grand père, pour la troisième fois.
Je n’ai pas l’habitude de parler de ma vie personnelle et/ou familiale dans ce blog. Et je n’en dirai guère plus sur mes enfants et petits enfants. Mais j’ai été surpris par la différence avec laquelle j’ai accueill dans mon coeur et dans mon esprit chacun de mes trois petits enfants. Avec autant d’amour, mais dans une perspective différente.

S... à 1 jourLe premier, né il y a bientôt trois ans, est le fils de ma fille. Le premier. Je me suis retrouvé tout à coup dans l’habit tout neuf du grand père : bonheur de voir ce nouveau né, premier d’une nouvelle génération, bonheur de la transmission, non pas du nom, mais de la famille, avec son histoire et ses valeurs, ses chagrins et ses bonheurs. Le sentiment, non pas d’un devoir accompli, mais d’une destinée qui s’accomplit, qui se poursuit, qui se jette dans l’avenir d’un XXIème siècle inquiétant mais qu’il faut réussir pour lui, et pour tous ceux qui l’accompagneront. Prise de conscience plus aiguë de la responsabilité collective pour l’avenir. En regard de cette responsabilisation, un sentiment presque opposé : le repos, le soulagement de ne pas être directement responsable de façon quotidienne de son éducation, de son avenir. Comme on dit souvent :  » Rien que le plaisir, pas les soucis ! ». Sentiment égoïste  mais aussi d’effacement : « A vous de jouer, mes enfants ! ».

A... le jour de sa naissanceLe deuxième est le fils de mon fils ainé, né il y a un peu plus de 18 mois. Je retrouvais les sentiments semblables, mais plus atténués, car il n’y avait pas l’aiguillon de la nouveauté. La nouveauté, elle est venue du regard que j’avais sur mon fils lui-même. Il se retrouve dans la paternité, 33 ans après moi : un vrai passage de témoin d’un père à son fils. Un retour sur ce que j’avais vécu, 33 ans avant. Dans certains de ses gestes avec son propre fils encore nouveau né, je retrouvais un écho lointain de mes propres gestes. J’avais l’impression, (l’illusion ?), de savoir ce qu’il pouvait ressentir : le bonheur doublé d’une stupeur devant ce bout d’homme qui vient d’arriver.
Ce n’est que le lendemain que j’ai réalisé que le nom de ma famille allait perdurer. C’est d’ailleurs mon fils lui même qui me l’a fait remarquer. C’est une sorte de fierté, mais pour autant, il n’est pas davantage mon petit fils que celui qui ne porte pas mon nom. J’ai toujours aimé les prénoms davantage que les noms. Pourtant je sais l’importance des deux, l’un signant l’individu, l’autre rappelant la lignée.

C... le lendemain de sa naissanceLe troisième, elle (oui, c’est une fille) est la fille de ma fille. Son deuxième enfant, donc. La nouveauté, c’est qu’elle est une fille, nouveauté qui reste très virtuelle pour le moment. Je ne suis pas du genre à guêter les prétendues qualités féminines qui se distingueraient des prétendues qualités masculines. L’autre nouveauté, c’est une famille de quatre membres qui se forme.
Mais curieusement, ce n’est pas tellement ce sentiment qui m’a submergé. C’en est un autre, qui m’a beaucoup étonné : j’avais envie de remercier Dieu. Je suis pourtant incroyant, plus agnostique qu’athée.

Pourquoi le besoin de remercier Dieu m’est venu sans crier gare pour accueillir ma petite fille… ?

4 commentaires sur “Grand père, troisième… !

  1. Parce que remercier Dieu quand les choses se passent bien, c’est un peu comme le détester quand les choses se passent mal. C’est normal, même quand on n’y croit pas 😉

    J’aime

  2. Un peu com quand même… Des félicitations mais surtout des voeux de bonheur pour ces trois bouts de chou.
    Mais aussi vous dire que j’attache également une grande importance au prénom. C’ est une identité véritable. Il donne une couleur et une tonalité à l’individu qui le porte.
    J’ai pour ma part un prénom « singulier » qui m’a pesé enfant, aujourd’hui, je le revendique et j’en suis fière. Certains prénoms restent tristement enfantins toute une vie, quand un prénom plus classiqe donnera de l’élégance à celui qui le portera adulte.

    J’aime

  3. félicitations bien sûr… nous commençons à réaliser que la notion « d’art d’être grand père » n’est pas un vain mot. Ma petite fille (6 mois) a aujourd’hui participé à sa première manifestation. Le temps va décidément très vite….

    J’aime

  4. Ils sont tres mignons , personnelement j’adore les bébés , je trouve sa trop chou ! je compte etre plus tard auxiliaire péricultrice comme ma mere . J’aime telement les observés ces ptits bébé avec leurs petites mains , leurs pti petons ces super

    J’aime

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s