Un peu moins d’une heure s’est écoulée entre ces deux photos
C’était l’heure de la sieste, l’heure où, en Bretagne, le soleil est à son zénith. Le calme régnait, à peine dérangé par les rares voitures qui passent sur la route. J’ai bu deux tasses de café, à peine chaudes, entre deux rêveries, entre deux passages d’un livre qui me transporte ailleurs. En même temps, j’ai le sentiment très profond de l’endroit où je suis, car c’est seulement à cet endroit, à ce moment, que je peux avoir cette qualité de lecture.
Cette heure passe sans même s’écouler.
Le temps qui se fige, le temps qui s’étend…
Juste le temps pour que les hortensias retrouvent un peu d’ombre.
Comme j’envie cet instant de pure sérénité…
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